Prendre les bonnes décisions et perde. Voilà ce que le poker a de plus injuste. Les pro et autres grinders me répondront « variance! », moi je leur dis « Fuck it! ». La variance, c’est bon pour les machines qui jouent 12 tables en simultanée pendant des heures. C’est sûr, à base de 150000 mains par mois, on réduit la variance.
Mais de 1 – je ne joue pas en cash game et de 2 – je n’ai pas le temps (ni la bankroll d’ailleurs) pour jouer 20 tournois par jour. Du coup, la variance comme ils disent, je la prends en pleine gueule. Et je dois dire qu’en la matière, je suis plutôt bon.
Ce n’est pas compliqué, à chaque fois que je push allin preflop et bust, je suis devant ou en coinflip. En coinflip pour environ 1/3 du temps, et devant pour les 2/3. Ma soirée d’hier illustre parfaitement mon run du moment (depuis tout plusieurs mois au moins): bust avec AK vs A4, bust avec AK vs AJ (qui fait flush), bust avec AQ vs KQ, etc…
Je ne regrette jamais ces mains. Après tout, j’ai réussi à mettre tout au milieu en étant bien devant. Juste, j’aimerais que ça passe de temps en temps. Bien sûr, parfois c’est le cas. J’ai aussi mes moments de chattes mais ils sont microscopiques, insignifiants et rarement au bon moment. Car la chatte c’est bien mais c’est surtout une question de timing!
Bref, j’ai joué au poker comme dirait l’autre. Mais putain, quand est ce que je vais gagner?