Il y a quelques jours, Mikita Badziakouski a empoché un gain considérable : 7.114.500$. Il a remporté avec la manière le World Poker Tour (WPT) Big One for One Drop. Une sacrée performance pour ce joueur habitué des hautes limites.
L’ultime confrontation a eu lieu lors d’un duel en heads-up face à Mario Mosboeck. Badziakouski est sorti vainqueur ! Alors que six joueurs avaient repris leur siège au Wynn Las Vegas pour le Jour 3, seuls quatre allaient repartir avec des gains. Deux finalistes ont quitté le casino avec pour seul souvenir une expérience de jeu qui a coûté un million de dollars pour y participer. C’est toujours particulièrement rageant de sauter d’un tournoi à la bulle, surtout quand le Buy-in est d’un million de dollars. Cette période du tournoi est toujours pleine de tension et ce fut le cas particulièrement sur cet Event.
Mikita Badziakouski et le gratin du poker
Au départ, 17 joueurs se sont lancés dans la course, générant un prizepool colossal de 15.810.000$, avec des noms prestigieux tels que Dan Smith, qui s’est classé troisième pour un gain de 2.806.750$, et Isaac Haxton, terminant quatrième avec 1.224.800$. C’est le gratin du poker.
Aucun Français n’était en lice. Il faut dire que le type de joueur capable de se payer un tel Buy-in est très limité. Peut-être Jean-Noel Thorel ou Karl Chappé-Gatien. Il faut avoir une énorme bankroll ou avoir été staké. Le « staking » au poker est à un arrangement financier entre deux personnes : le joueur et le « staker » (celui qui fournit les fonds). Dans le cadre du staking, le staker investit de l’argent sur un joueur pour qu’il puisse participer à des tournois de poker. En retour, le staker reçoit une partie des gains remportés par le joueur.
Ce type d’arrangement est souvent utilisé lorsque le joueur n’a pas les fonds nécessaires pour participer à des tournois de haut niveau ou lorsqu’il souhaite réduire le risque financier personnel. Le staker, quant à lui, prend le risque financier mais peut également bénéficier des éventuels profits du joueur. Les modalités spécifiques de l’accord, y compris la répartition des gains, sont généralement convenues en amont.
Adam Pliska, PDG du WPT, a souligné l’importance de cet événement: « Nous avons eu l’honneur d’accueillir le premier WPT Big One for One Drop avec l’aide de la Fondation One Drop et de notre partenaire de casino, Wynn Las Vegas. Cet événement emblématique a ajouté un niveau extraordinaire de prestige au WPT. »
Résultats de la Table Finale du WPT Big One for One Drop :
- Mikita Badziakouski – 7 114 500 $
- Mario Mosboeck – 4 663 950 $
- Dan Smith – 2 806 750 $
- Isaac Haxton – 1 224 800 $
Un événement phare du monde du poker
Depuis ses débuts en 2012, le Big One for One Drop a laissé une empreinte forte dans le monde du poker, générant d’énormes prizepools et couronnant certains des plus grands noms du poker.
L’année inaugurale en 2012 a été marquée par la victoire d’Antonio Esfandiari, candidat au Poker Hall of Fame, qui a triomphé face à 48 concurrents pour décrocher un gain XXL de 18.346.673 $. Un exploit mémorable qui a posé les bases de l’histoire du Big One. En 2014, Dan Colman a inscrit son nom au palmarès de l’événement en remportant le Big One, rassemblant 42 joueurs, pour 15.306.668 $. Une performance exceptionnelle.
L’édition 2016, tenue lors du Monte-Carlo One Drop Extravaganza, a vu le Hongkongais Elton Tsang s’imposer parmi les 28 participants et remporter la somme colossale de 12.248.912 $. Un moment qui a illustré l’internationalisation du Big One. En 2018, Justin Bonomo, détenteur du record des gains sur Hendon Mob, a brillé sur la compétition face à 27 joueurs, empochant un gain de 10.000.000 $.
